EquiConnexion

Un partenaire d'excellence

Equiconnexion est une entreprise spécialisée dans la formation et l’accompagnement des humains souhaitant se transformer pour améliorer leur relation avec leur partenaire équin.

Formation EquiConnexion

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Comment améliorer sa communication avec son partenaire équin ?

Et si tu créais une connexion unique avec ton cheval ?

Tu rêves d’une communication plus fluide, naturelle, et sans conflits avec ton partenaire équin ? Tu cherches des solutions concrètes pour mieux comprendre ton cheval et te faire comprendre ? Alors, tu es au bon endroit !

Cette formation est conçue pour t’aider à créer une communication fluide,
respectueuse et réciproque avec ton partenaire équin, où ton cheval devient un véritable acteur de votre relation.

Apolline LOUBRADOU

A PROPOS

Apolline LOUBRADOU a passé une grande partie de sa vie à l’étranger. Née à Barcelone et bilingue espagnol, elle incarne la passion dans tout ce qu’elle entreprend. Dès l’âge de 5 ans, elle découvre son amour pour les chevaux, une passion qui deviendra le fil conducteur de sa vie. Parallèlement, son intérêt pour l’entrepreneuriat la mène à co-gérer l’entreprise familiale LOU.BAR et à fonder Equiconnexion, une société spécialisée dans l’accompagnement humain à travers la relation cavalier-cheval.

À 14 ans, face à une conseillère d’orientation lui proposant un choix restreint entre vétérinaire ou enseignante en raison de son amour des chevaux et des lettres, Apolline refuse de se limiter. Aujourd’hui, son parcours démontre une vision bien plus ambitieuse

 

  • À 15 ans, elle obtient son baccalauréat en candidat libre tout en publiant son premier livre co-écrit avec Antonia Eraud, chez Mazeto Square.
  • À 16 ans, elle échange avec des cavalières et des passionnées à travers la France lors de séances de dédicaces, voit son ouvrage relayé par une quinzaine de magazines et participe à deux documentaires sur l’éducation équestre.
  • À 17 ans, elle anime ses premières conférences et séminaires, notamment sur la Communication Non Violente (CNV), le développement de l’autonomie familiale et la transformation des rêves en réalité.
  • À 18 ans, elle devient co-gérante de l’entreprise familiale.
  • À 19 ans, elle se forme pour devenir enseignante en équitation tout en accompagnant des équipes et des managers sur la cohésion et la communication.
  • À 20 ans, elle crée Equiconnexion, une structure innovante qui fusionne transformation personnelle et développement de la relation cavalier-cheval.
  • À 21 ans, elle développe des séminaires uniques mêlant méthodes agiles, techniques de développement personnel et équitation, tout en concevant le Wonder Challenge, un programme pour transformer ses rêves en projets concrets en 60 jours.

Conférencière passionnée, Apolline partage ses expériences et inspire les jeunes à explorer leurs rêves et à les réaliser. Elle co-anime également des formations pour les familles sur l’organisation, l’autonomie des enfants et la communication intra-familiale. En parallèle, elle poursuit la conception de formations et de coachings en ligne pour ses deux entreprises.

Grande rêveuse et véritable “workaholic” assumée, Apolline ne cesse de repousser les limites. Son parcours riche et audacieux reflète une ambition sans frontières et un désir constant de faire de ses rêves des réalités concrètes. Le prochain défi ? Qui sait où il la mènera…

Apolline LOUBRADOU​

l'interview A VENIR

Peux-tu te décrire en quelques mots ?
Je m’appelle Agathe Sennesal, je suis ingénieure de recherche en bien-être équin, éthologue et enseignante en équitation. Je suis aussi la fondatrice de Authiaka.

Peux-tu nous raconter tes 1ers pas à cheval ?
J’ai commencé l’équitation vers 10 ans lorsque mes parents m’avaient inscrit à un stage de centre aéré. Dès le début, j’ai été attirée par le contact avec les poneys, ce qui m’a conduit à abandonner la gymnastique pour me consacrer entièrement à ce sport. Au fil des années, j’ai progressé en obtenant mes galops et en participant à différentes compétitions de saut d’obstacles. Cependant, je me suis peu à peu désintéressée de l’ambiance du centre équestre : j’avais soif de plus de proximité avec les chevaux, simplement monter ne me satisfaisait plus. Je désirais établir de véritables liens avec eux.

C’est à ce moment-là que j’ai commencé à avoir des demi-pensions, ce qui s’est révélé être une expérience géniale ! Avoir la possibilité de passer du temps en dehors de la selle avec le cheval, de créer une connexion profonde avec lui… C’était exactement ce que j’espérais trouver dans ma pratique de l’équitation. Cependant, vers l’âge de 13 ans, la situation familiale a pris un tournant difficile lorsque mes parents ont divorcé, entraînant une détérioration de mon état psychologique. Je me suis retrouvée incapable de m’exprimer verbalement et j’ai dû multiplier les séances avec des orthophonistes. Il n’y a eu aucune amélioration. C’est à ce moment-là que j’ai écrit une lettre à mes grands-parents pour leur demander un cheval. Par chance, ils ont accepté ma demande.

Tu ne sauras jamais vraiment comprendre ton cheval tant que tu n’auras pas appris à te comprendre et à trouver la paix en toi-même

Peux-tu nous parler de ta rencontre avec Tangka ?
Je me rappelle de cette journée comme si c’était hier. Avec mes grands-parents, nous sommes allés visiter plusieurs élevages dans le nord de la France. Parmi eux, nous nous sommes arrêtés chez un marchand qui élevait près de 200 chevaux de toutes les races. La rencontre avec Tangka reste gravée dans ma mémoire. Il se tenait là, dans une grande stabulation, alors que tous les autres chevaux venaient me voir. Mais lui, il s’approchait timidement puis s’enfuyait quelques instants plus tard, pour revenir de nouveau. Tangka, âgé de seulement deux ans à l’époque, n’avait jamais été manipulé par l’Homme. Malgré cela, j’ai été séduite par ce cheval sauvage. Une semaine plus tard, il arrivait chez moi avec un licol agrémenté d’une ficelle pour l’attraper dans le box. Chaque matin, il me fallait un quart d’heure pour l’attraper, et il tremblait dès que j’essayais de le caresser. Progressivement, j’ai réussi à tisser des liens de confiance avec lui, mais je me sentais incapable d’assurer son débourrage. J’ai donc décidé de confier Tangka à un professionnel. Un mois plus tard, celui-ci me le rendait en me confiant n’avoir jamais eu un cheval qui l’ait autant mis à terre en une semaine. C’est alors que j’ai décidé de me tourner vers l’équitation éthologique, et ce fut une révélation. Les progrès se sont enchaînés : j’ai réussi à terminer son débourrage sur la plage, sans mors ni selle. J’ai suivi de nombreux stages avec des professionnels, et Tangka et moi avons été invités à participer à plusieurs représentations équestres.

J’ai retrouvé la parole et ma relation avec Tangka m’a permis de gagner confiance en moi. Un jour, ma monitrice m’a dit “
Tu ne sauras jamais vraiment comprendre ton cheval tant que tu n’auras pas appris à te comprendre et à trouver la paix en toi-même”. Ces mots résonnent encore en moi aujourd’hui.

J’ai réalisé qu’il était tout à fait possible de les guider et de les éduquer sans recourir à la force

En parallèle de l’histoire de Tangka, j’ai poursuivi des études d’ingénieur et je me suis envolée pour les États-Unis afin d’y entreprendre un master en éthologie. Mon intérêt pour le comportement du cheval était profondément enraciné, et j’ai naturellement orienté mes études dans cette direction. En arrivant en Californie, j’ai été initiée au Clicker Training, une méthode qui m’a profondément interpellée : comment était-il possible de manipuler des animaux de plusieurs tonnes, comme les orques, sans avoir recours à la force ? Cette question m’a poussée à réfléchir sur nos pratiques avec les chevaux. Pourquoi sommes-nous encore contraints d’utiliser des méthodes basées sur la pression et la contrainte avec ces animaux ? Ce moment a marqué un tournant décisif dans ma façon d’aborder l’équitation. J’ai réalisé qu’il était tout à fait possible de les guider et de les éduquer sans recourir à la force, mais plutôt en établissant une communication respectueuse et basée sur la récompense.

L’expérience avec Tangka et mes séjours à l’étranger m’ont alors inspiré à vouloir apporter mon aide aux cavaliers et aux chevaux à mon tour. On se lance dans l’équitation par passion, par amour. Mais pour que cette relation perdure, il est essentiel de se comprendre mutuellement. Or, la compréhension du cheval ne se trouve pas toujours dans les manuels d’équitation. Pourtant, pour garantir le bien-être mental et physique de notre cheval, il est de notre devoir de savoir décoder ses comportements, de comprendre ses besoins, sa manière d’apprendre les exercices…

En œuvrant ensemble, nous pouvons bâtir un avenir où le lien entre l’Homme et le cheval est plus profond et plus respectueux.

Pourquoi avoir créé Authiaka ? Que va-t-on apprendre avec Authiaka ?
Après avoir obtenu tous mes diplômes et passé mon monitorat d’équitation, j’ai donc créé “Authiaka” et je forme désormais des propriétaires et des professionnels en Europe aux bonnes pratiques équestres qui visent à améliorer le bien-être du cheval au quotidien. “Authi-” en rappel à la Baie d’Authie dans le Nord Pas de Calais, là où j’ai terminé le débourrage de mon cheval anciennement sauvage. Et “-Aka” comme Tangka.

A travers Authiaka, j’aspire à créer un monde équestre où les cavaliers peuvent développer une relation positive avec leurs chevaux et promouvoir leur bien-être général. Je suis convaincue que chaque cavalier a le potentiel de devenir un véritable partenaire pour son cheval, capable de comprendre ses besoins et ses émotions, tout en travaillant ensemble vers des objectifs partagés. En partageant les leçons tirées de mes propres défis passés, je souhaite inspirer et renforcer ceux qui feront face à des défis similaires à l’avenir. En œuvrant ensemble, nous pouvons bâtir un avenir où le lien entre l’Homme et le cheval est plus profond et plus respectueux.

Pourquoi avoir choisi d’être sur la masterclass décathlon d’équitation ?
C’est pourquoi, être sur la Masterclass Décathlon d’équitation était logique pour moi : cette plateforme offre une opportunité exceptionnelle de partager mon expertise avec des passionnés d’équitation. En collaborant tous ensemble, je suis persuadée que nous pouvons avoir un réel impact sur le bien-être des chevaux et l’avenir du monde équestre. 

Si je n’avais pas été cavalière ou travaillé avec les chevaux, il est difficile de dire exactement ce que j’aurais fait, car ma passion pour les chevaux a profondément influencé mes choix de vie.

Qu’est-ce que l’équitation t’apporte au quotidien?
À travers ce sport, j’apprends à me dépasser autant physiquement que mentalement. Le contact avec les chevaux me permet non seulement de me connecter avec eux, mais aussi de devenir une meilleure personne, plus autonome et plus consciente de moi-même.

Comprendre son cheval pour toi, c’est quoi ?
Comprendre son cheval, pour moi, c’est bien plus qu’une simple observation de ses comportements. C’est quelque chose qui va au-delà des mots : c’est la capacité à ressentir et interpréter correctement ses émotions. Et ça, tout le monde peut le faire ! Cela implique d’être attentif à son langage corporel, à ses expressions faciales et à ses réactions, afin de pouvoir lui répondre de manière appropriée et respectueuse. Comprendre son cheval, c’est également reconnaître sa personnalité unique, ses préférences et ses limites, et travailler en partenariat avec lui. D’ailleurs, je pense que toutes les formes d’équitation devraient être “éthologiques”, dans le sens où elles devraient se baser sur le comportement naturel du cheval. Cela signifie prendre en considération les besoins physiologiques et émotionnels, ainsi que sa communication non verbale, dans chaque aspect de l’entraînement et des interactions avec lui. 

Quel conseil donnerais-tu à quelqu’un qui souhaite évoluer dans sa pratique équestre ?

Le premier conseil que je pourrais donner serait : avant de faire de l’équitation, apprenez à connaître le cheval. Trop souvent, nous sommes impatients de grimper en selle sans vraiment comprendre les subtilités de la personnalité et du langage corporel de notre cheval. Prendre le temps d’observer, d’interagir et d’apprendre à lire les signaux que le cheval nous envoie est la clé pour établir une relation solide et harmonieuse, d’avoir de meilleures performances en concours et éviter les chutes. 

Peux tu nous partager une anecdote équestre ?
Je me souviens d’une expérience marquante avec Tangka lors d’une sortie à la plage où il était en liberté. Tout se déroulait normalement jusqu’à ce qu’il commence à montrer des signes de stress. À l’époque, étant jeune et inexpérimentée, je ne parvenais pas à interpréter correctement les signaux qu’il me lançait. Son niveau de stress augmentait de manière croissante, mais je ne prêtais pas attention à ses avertissements. Malheureusement, la situation a rapidement dégénéré, et Tangka s’est enfui au grand galop vers l’entrée de la plage. J’ai été prise de panique, craignant qu’il ne se mette en danger. Cette expérience m’a enseigné une leçon précieuse : ne jamais laisser un cheval en liberté sans la présence d’un autre cheval, car la compagnie d’un congénère peut apaiser l’anxiété. Mais surtout, j’ai appris l’importance de réagir aux premiers signes de stress chez le cheval afin de prévenir des situations dangereuses !

Si tu n’avais pas été cavalier ou travailler avec les chevaux, qu’aurais-tu fait ?
Si je n’avais pas été cavalière ou travaillé avec les chevaux, il est difficile de dire exactement ce que j’aurais fait, car ma passion pour les chevaux a profondément influencé mes choix de vie. Cependant, j’ai toujours été attirée par les métiers liés à la nature. Peut-être aurais-je exploré des jobs dans le domaine de la protection de l’environnement, de la conservation de la faune ou même de l’éducation environnementale. J’aurais pu également envisager des professions axées sur le bien-être animal comme vétérinaire. Quoi qu’il en soit, je suis convaincue que ma passion pour les animaux et mon désir de travailler en harmonie avec la nature auraient toujours guidé mes choix professionnels.