Terre de Sport Equestre

A propos de Simon Laforêt

Passionné d’équitation et de chevaux depuis son enfance, cavalier du Régiment de Cavalerie de la Garde Républicaine, cavalier de concours de saut d’obstacles et coach dans le Sud de la France, Simon Laforêt a créé Terre de Sport Equestre dans le but d’aider les cavaliers et cavalières qui souhaitent progresser à cheval, sur le plat et à l’obstacle, en utilisant internet et les réseaux sociaux.

 

Simon Laforêt

l'interview

Peux-tu te décrire en quelques mots ?
Je suis Simon Laforêt, né dans le Sud de la France près de Marseille où j’ai découvert l’équitation dans un petit centre équestre.
Ma passion m’a poussé à travailler dans le monde équestre, et j’ai intégré à 18 ans la Garde Républicaine.
J’ai servi au Régiment de Cavalerie pendant 10ans.
Puis j’ai gérer mon centre équestre/écurie de propriétaire pendant 15 ans en Normandie.
Aujourd’hui je propose mes conseils sous forme de formations en ligne sur internet.

Peux-tu nous raconter tes 1ers pas à cheval ?
J’ai débuté au Cercle Hippique de Castillon à Martigues, après m’être pris d’amour de cet animal fascinant lors de mes vacances familiales en Ardèche en rendant visite à Azur et Horizon, les chevaux du voisin…

Quel cheval t’a le plus marqué dans ton expérience et pourquoi ?
Sans nul doute Kado Madelice !
Mon premier cheval. Je l’ai acheté sur un coup de tête. C’est un cheval qui m’a tout donné, de mes premières D4 à l’époque jusqu’au GP140. Il m’a également offert à mon épouse son monitorat, ses premiers CSI… Aujourd’hui il passe une retraite paisible à 5 minutes de la maison

Pourquoi avoir créé Terre de Sport Equestre (TDSE) ? Que va-t-on apprendre avec TDSE ?
Un jour lors d’un concours poney/club, je me retrouve à côté d’une amie sur la détente alors qu’une petite cavalière se faisait réprimander par sa monitrice. La jeune fille ne semblait pas comprendre ce qu’il lui était reproché, et tout allait de mal en pire. Mon amie me regarde en me lançant un : “on ne peut pas aider tout le monde”…

J’étais déjà fasciné par les possibilités que les réseaux sociaux offraient pour partager, échanger et discuter en s’affranchissant des barrières géographiques. J’ai créé une page facebook et commencé à partager un petit conseil par jour…

Aujourd’hui j’aide les cavaliers à progresser sur le plat et à l’obstacle en proposant d’aborder les problématiques les plus fréquentes et les exercices pertinents pour progresser.

Pourquoi avoir choisi d’être sur la masterclass décathlon d’équitation ?
C’est avant tout pour moi une réelle reconnaissance de mon travail, de mon parcours mais surtout de l’aide que j’essaye d’apporter aux cavaliers. Collaborer avec une marque si présente dans l’esprit de tous les cavaliers est l’opportunité d’aider encore plus de cavaliers. Ce qui est l’essence même de mon métier d’enseignant.

Qu’est-ce que l’équitation t’apporte au quotidien?
Je dirais avant tout un bien être personnel. Avant d’être mon sport ou ma profession, l’équitation m’a donné confiance en moi. J’étais un ado très timide, très très loin de m’imaginer qu’un jour je me montrerais sur les réseaux sociaux. J’essaie aujourd’hui de partager cette confiance, en aidant aussi les cavaliers à prendre confiance en eux, et avoir confiance en leurs chevaux.

Comprendre son cheval pour toi, c’est quoi ?
Pour moi comprendre son cheval c’est avant tout chercher comment l’aider. Comment l’aider à être mieux dans son corps, et dans sa tête. Comment l’inviter à partager nos objectifs, à adhérer et participer à son équitation comme le dit si bien Andy Booth. C’est comme dans un couple, nous avons nos envies, nos besoins, nos craintes, l’autre aussi. Mais comment ensemble, oeuvrer pour des objectifs communs, un plaisir partagé ? Si on le découvre, on peut se dire que l’on a compris son cheval.

Quel acteur du monde équestre t’inspire ?
Je suis un passionné du très haut niveau ! Tous les cavaliers de très haut niveau sont une réelle source d’inspiration, peu importe la discipline qu’ils pratiquent. Il faut dire que j’adore le haut niveau, dans tous les sports.

A mon sens le haut niveau est la cible de beaucoup de critiques, trop souvent de la part de personnes mal informées, mais très souvent aussi car il y a eu de nombreux abus. Pour autant il est possible d’allier haut niveau et bien être du cheval.

Pour citer quelques noms, je suis un fan inconditionnel de Marcus Ehning ! Mais l’équitation très nature de Steve Guerdat me séduit énormément. Lors de mes années en Normandie, j’ai eu la chance de croiser, discuter et échanger avec des grands cavaliers comme Kévin ou Patrice. Des gens tellement doués et performants, mais ce qui m’a le plus impressionné c’est leur disponibilité, leur humilité, et leur gentillesse !

Concernant mes activités en ligne, je suis un très grand admirateur de la qualité du travail sur la toile de Pierre Beaupère et Andy Booth.

Quels conseils donnerais-tu à quelqu’un qui souhaite évoluer dans sa pratique équestre ?
J’en donnerais seulement deux, car tous les autres en découlent :
N’abandonnez jamais ! L’équitation est le seul sport où tout le monde peut toujours progresser, s’améliorer. Même lorsque l’on a le sentiment qu’on y arrivera jamais, qu’on est pas fait pour cela… Avec du travail et de la persévérance, on y arrive toujours !

Et le second, est de cultiver sans ménager ses efforts l’ouverture d’esprit ! Il faut être curieux, chercher à apprendre de tous, découvrir les différentes méthodes, idées,  philosophie, et peu à peu, construire son équitation.

Peux tu nous partager une anecdote équestre ?
Il y en a tellement ! Mais la plus belle serait de revenir sur l’achat de Kado, mon premier cheval :

Jeune bleu arrivé à la Garde, un collègue me propose de l’accompagner voir un jeune cheval de trois ans, que vendait un autre collègue de son petit élevage Normand.
Nous voilà arrivé, aux écuries Lebourgeois, à regarder un trois ans sauté en liberté dans un rond d’Avrincourt sous une pluie battante.

Je n’avais jamais vu ça, je suis tombé amoureux tout de suite. Une semaine plus tard, je proposé au vendeur d’acheter ce poulain. Je n’avais pas les 50 000 Francs, j’ai donc proposé 25 000 Francs que j’avais économisé, + 5 chèques de 5 000 Francs, ma solde de l’époque.

Une fois accepté, j’ai appelé ma mère en lui demandant si elle pouvait m’envoyer 200 francs par mois pour manger pendant 5 mois car je venais d’acheter un cheval…

Si tu n’avais pas été cavalier ou travaillé avec les chevaux, qu’aurais-tu fait ?
Franchement je ne sais pas ! Pour être honnête, je ne sais rien faire d’autre, et pour rien au monde je ne ferais autre chose. Mais je pense quand même que si je n’avais pas intégré la Garde Républicaine, les missions de la Gendarmerie m’auraient tout de même attirées…

Présentation de Simon Laforêt

La vidéo