Gaëlle Desroches
l'interview
Peux-tu te décrire en quelques mots ?
J’ai 47 ans, les chevaux sont la passion de ma vie… J’ai choisi de faire du massage et de leur bien-être mon métier. C’est ma vocation.
Peux-tu nous raconter tes 1ers pas à cheval ?
J’ai découvert l’équitation dans un centre équestre tourné vers le dressage. J’ai eu la chance d’assister et d’être bénévole sur un CDI quand j’avais 12 ans, juste quelques mois après avoir commencé à monter, sur place, dans notre club. Cela a marqué ma vie de cavalière.
Quel cheval t’a le plus marqué dans ton expérience et pourquoi ?
Halifax. J’ai vécu avec ce poney mes premières vraies sensation de travail du cheval et dans une relation de confiance et d’affection mutuelle merveilleuse.
Pourquoi avoir créé Horse well ? Que va-t-on apprendre avec Horse well ?
Plus que masser les chevaux, j’avais envie de transmettre ma passion et de faire évoluer les choses autour de moi. J’ai vraiment à coeur d’accompagner des gens dans leur découverte du cheval autrement. Je transmets des gestes simples de massage, sans risque et qui permette de faire évoluer la relation au cheval.
Pourquoi avoir choisi d’être sur la masterclass Decathlon d’équitation ?
Decathlon m’a accompagné tout au long de ma vie de cavalière… Au quotidien, dans ma relation à mon cheval. Alors, travailler ensemble, ça me fait plaisir ! Ma première vraie caisse de pansage, je l’avais achetée chez Decat’… ça marque !
Qu’est-ce que l’équitation t’apporte au quotidien?
Aujourd’hui, l’équitation m’apporte moins que ma relation avec mon poney. Je suis propriétaire d’une petite cob irlandaise croisée irsih/welsh. J’aime passer du temps avec elle, sur son dos, ou pas… Elle est mon amie, ma collègue aussi ! lol
Comprendre son cheval pour toi, c’est quoi ?
L’observer pour l’entendre. Le cheval parle avec son corps. Je suis bavarde, alors je parle avec eux des heures, mes yeux braqués sur eux, les mains posées sur leur corps et j’essaie de faire de mes massages de véritables discussions.
Quel acteur du monde équestre t’inspire ?
Ma coach et amie en 1 : Anne-Sophie Cambourieu, femme (trop) souvent dans l’ombre de grands cavaliers, elle est une sorte de centaure. J’admire son travail rigoureux et son amour du cheval. Plus connue : Alizée Froment que je n’ai jamais rencontrée. Ces 2 femmes ont un point commun : la rigueur dans le respect du cheval.
Quel conseil donnerais-tu à quelqu’un qui souhaite évoluer dans sa pratique équestre ?
De se faire entourer par de vrais “bons”. Je ne mets pas “professionnels” au bout. Parce que ça ne colle malheureusement pas toujours avec “bons”. Après “bon”, on met ce qu’on veut : prof, coach, homme de cheval, cavalier, maréchal, pareur, ostéo, masseur… Juste bien choisir par qui on se fait guider. Les vrais “constructeurs” de chevaux sont rares. L’intégrité physique et mentale du cheval est trop rarement une priorité
Peux tu nous partager une anecdote équestre ?
Ben… Des tonnes, mais ça ne me vient pas là…
Si tu n’avais pas été cavalier ou travaillé avec les chevaux, qu’aurais-tu fait ?
J’aurais continué à bosser dans le Tourisme, dans le développement de projets. J’aime beaucoup notre Pays et j’ai adoré contribuer au développement économique de mon Berry natal… Valoriser le travail artisanal ou agricole, c’est fantastique ! Quand on a des idées et l’énergie pour les transformer en projets, alors, tout est possible !